Biologie général de l'abeille

Une multitude d'individus :

Les ouvrières :

   Les ouvrières représentent environ 95% des 30.000à 50.000 indidus d'une colonie pendant a bonne saison.

Comme leurs ovaires ne sont pas fonctionnels, ces femelles ne pondent pas, exepté dans certains cas assez reres (parthénogenèse). En revanche, elles possèdent des organes très spécialisés qui constituent autant d'adaptations aux travaux de récoltes du pollen) et du nectar ( pièces buccales de type broyeur-lécheur), ainsi qu'à la construction et à l'entretien du nid. La répartition du travail entre les ouvrières est réalisé en fonction de l'âge. Selon la saison, une ouvrière vit de quelques semaines à 6-8mois.

les mâles :

   A côté des ouvrières, la colonie comporte quelques centaines, tout au plus quelques milliers de mâles encore appelés faux-bourdons; les vrais bourdons sont en effet des hyménoptères du genre Bombus.

Les faux- bourdons se reconnaissent facilement à leurs gros yeux, leur grande taille et leur fote pilosité, principalement à l'extrémité de l'abdomen. Les mâles sont présents dans les colonies pendant la bonne saison, que l'on peut définir globalement comme la période des essaims et de la miellée.

Dans le courant du mois d'août, parfois plus tôt, ils sont éjectés de la colonie par les ouvrières. Leur durée de vie est d'environ trois mois, mais parfois, il arrive de passer l'hiver entier dans la colonie.

Le rôle des mâles est principalement lié à l'accouplement avec les reines; ils joueraient également un rôle dans la régularisation thermique de la colonie, mais leur contribution aux échanges de nourriture et d'information est parfois contestée.

Le reine

Dans une colonie d’abeilles la reine (F1) est normalement la seule femelle fertile, la seule capable de pondre et donc d’avoir une des descendants.

Par les phéromones qu’elle sécrète, elle assure également un rôle important dans la cohésion et le comportement de la colonie.

La reine est totalement dépourvue des organes spécialisés pour la récolte qui caractérisent les ouvrières ; celles-ci lui distribuent une nourriture très riche qu’elles sécrètent naturellement, la gelée royale.

Une reine affamée peut cependant prélever du miel et se nourrir seule.

Sur le plus apicole, la reine influence les performances de la colonie par ses qualités propres, mais aussi par ses qualités génétiques puisqu’elle est la mère de tous les membres de colonie.

Bien qu’elle puisse vivre de 4 à 5 ans, sa capacité de pont diminue avec l’âge

Reproduction et sexualité :

La reproduction s’effectue en quelque sorte à deux niveaux chez les abeilles.

Au sein de la colonie, la ponte de la reine entretient la population en compensant les mortalités et en permettant la croissance de la population au printemps.

Plusieurs centaines d’abeilles meurent chaque jour dans une colonie en plein développement, même si cela passe souvent inaperçu ; en fait, beaucoup d’ abeilles meurent à l’extérieur de la ruche au moment où elles sont butineuses.

Ce type de reproduction permet la survie des colonies, mais ne contribue pas leur multiplication.

Les colonies se multiplient selon le mode particulier de l’essaimage.

Malgré le départ de la vieille reine la pérennité de la colonie est assurée car de nouvelles reines y sont élevées ; elles naîtront quelques jours après le départ de l’essaim.

Pour pouvoir pondre des œufs fécondés, elles devront partir s’accoupler.

Au 18éme siècle, Swammerdam écrivait « la mère abeille est fécondée par le seul vapeur forte et subtile qui s’exhale de la liqueur séminale des mâles «.

Ce n’est qu’en 1771 qu’on découvre que la fécondation se fait en vol.

Des connaissances relativement précises sur la fécondation des reines n’ont été acquises qu’après 1950.

Après la naissance, la jeune reine achève d’ abord sa maturation sexuelle.

Pendant cette période, les ouvrières ne se contentent pas de nourrir la reine, mais elles peuvent se montrer agressives, la houspiller pour que finalement elle prenne son vol.

Elle est alors âgée de 3 à 16 jours.

Les vols d’orientation et d’accouplement se déroulent souvent par un après-midi chaud, ensoleillé et sans vent.

De telles conditions sont indispensables pour obtenir un accouplement satisfaisant et des reines de qualité.

Généralement, les reines vierges parcourent 2 à 3 Km pour se rendre au vol de fécondation.

Les mâles sont capable de franchir des distances de plus de 12 Km, mais ils parcourent le plus souvent moins de 7 Km ; ils ne se répartissent pas au hasard dans l’ espace mais se rassemblent dans des zones privilégiées dont les

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :